Dire que les années 2014 & 2015 furent celles des transitions dans ma vie japonaise n’est pas un euphémisme. la plus importante d’entre elle a consisté en une translation géographique entre la ville de Hakodaté où j’ai résidé pendant presque 9 ans et celle d’Otaru dont j’ai eu la charge des deux paroisses qui sont devenues une, et de celle de Kutchan, ville plantée au milieu des montagnes dont les stations hivernales sont de renommée internationale.
- Dans le Hokkaido, cette montagne s’appelle Yoteizan
J’ai dû laisser des gens dont j’ai partagé des moments de vie, avec lesquels j’ai parcouru un chemin de foi pour les uns et partagés des moments artistiques pour d’autres… Et j’ai découvert d’autres personnes dont l’accueil est chaleureux avec lesquels désormais je partage cette vie qui continue. Après le temps de l’apprivoisement mutuel, nous sommes désormais embarqués dans une aventure commune, qui a débuté avec cette anecdote.
A l’intérieur de ce cadre global, plusieurs événements majeurs ont trouvé place. Deux voyages mémorables tout d’abord. Un pèlerinage en Inde et au Népal « Sur les pas de Bouddha » dont je vous propose ici quelques photos et le supplément de la revue MEP qui en rend compte (dont l’article que j’ai écrit). Et un voyage en Corée qui m’a permis de revivre et d’entretenir de vraies amitiés, vieilles déjà de 25 ans, et ce entre Séoul et Taejon [1], pour se terminer au Japon. En voici quelques photos.
Ensuite, ayant dû abandonné la chorale masculine (quasi internationale) de Hakodaté qui m’a accueilli pendant 7 ans, elle m’a rattrapé pour son concert événement, à l’occasion de la célébration de ses 10 ans, au mois de mars 2015, puis pour deux concerts exceptionnels à Otaru au octobre dernier...
Concernant la « mission aux frontières de l’Église », avec mon ami Jacques, nous nous sommes attaqués aux frontières numériques en développant un service Internet dont nous sommes fiers : 日ごとの福音. En voici l’aventure.
Je vous souhaite une année 2016, d’espérance et de paix intérieure !
Notez bien
[1] J’en suis resté à la vieille romanisation, par habitude. Aujourd’hui, on devrait écrire Daejeon